[Critique] Ready Player One

 

Adaptation du roman Player One d’Ernest Cline (2011).
Casting
Tye Sheridan (Parzival/Wade)
Olivia Cooke (Art3mis/Samantha)
Ben Mendelsohn (Nolan Sorrento)
Lena Waithe (Aech/Helen)
Mark Rylance (Anorak/James Halliday)
Réalisateur
Steven Spielberg
Musique
Alan Silvestri
Production
Warner Bros
Genre
Science-fiction
Durée
140 min
NOTE
13/20
Bien... je sors tout juste du cinéma. Et honnêtement, ce n’est pas le Steven Spielberg du siècle. Je suis désolée de vous l’annoncer, mais les 140 min du film, je les ai vus passer. Pourtant, j’adore le genre Science-fiction, et ce que fait Spielberg en général, mais là, il a du mal à passer. Ce n’est pas le film de l’année, ni un chef-d’œuvre ni un favori du mois d’avril. Après, ce n’est que mon avis. Mais j’ai été extrêmement déçue et c’est pour cela que je me fis toujours des critiques ultras positives des spectateurs en général (déjà que je me méfie ceux des médias).
Pourtant, j’y suis allée à cœur ouvert, sans aprioris, mais cela n’a pas marché. Pourquoi ? Déjà, le film est beaucoup trop long. 140 minutes, comme je vous l’ai dû, je les ai vus passer. Pour vous dire la vérité, c’est la première fois depuis des années que j’ai faillis m’endormir devant une première partie. J’ai jamais autant bâillé. Nous n’avons pas vraiment le temps de nous attacher aux personnages, ils évoluent, mais pas assez. L’histoire prend beaucoup de place tout au long du film. D’accord, c’est basé dessus, néanmoins, il n’y avait aucun juste milieu. Même les personnages secondaires (même s’ils s’étaient plus intéressants que les principaux) ont mis du temps à décoller et à nous montrer leur véritable personnalité. J’ai fini par les apprécier que sur la dernière demi-heure.

Certaines blagues sont drôles, mais par moment de trop et mal placées. C’est sympa de pouvoir retrouver Olivia Cook dans un autre rôle que celui qu’elle a joué Bates Motel. On voit qu’elle essaie de monter sur les grandes marches, mais ce n’est pas le film qu’il lui faut. J’ai peur qu’elle fasse partir de ces célébrités qui restent dans un genre, elle fera probablement que des blockbusters. C’est bête de partir dans cette facilité, surtout que Spielberg sait normalement maitriser ça. La plupart des scènes finales étaient prévisibles. Aucun suspense. Je devinais moi-même la suite avant qu’elle n’arrive. Ils avaient tout pour faire quelque chose d’extra, de nouveau, mais non… ils ont fini par revenir aux codes simples. Le héros qui a besoin d’une cause pour sauver le monde… c’est vu et revu… et nous pouvons très bien nous en passer ! Parce que j’ai adoré le thème choisi, et tous ces points négatifs m’ont gâché mon plaisir. Les références aussi étaient cool et bien traitées. Fallait oser. SPOILER : Vous auriez imaginé voir une scène telle que Shining de Stephen King dans un film ?

Moi, non ! L’univers est bien conçu et les effets spéciaux c’est ce qui m’a le plus bluffé. La musique aussi rentre bien dans le cadre et a été un gros point positif. Même dans certains avatars qu’ils utilisent dans la réalité virtuelle du jeu, j’ai reconnu quelques personnages comme Beetlejuice. Le message aussi que Spielberg essaie de montrer est intéressant. Que certaines personnes s’enferment dans un monde irréel pour échapper à la réalité. Car la réalité est encore plus triste que dans ce jeu virtuel OASIS conçue par James Halliday.

J’adore la pop culture, le côté rétro, j’ai retrouvé tout ça, mais pas au point de dire que c’est un chef d’œuvre. Je ne peux pas mettre une note plus haute parce qu’il y avait trop de points négatifs, même s’il a réussi à me divertir, mais bien trop tard, sur la seconde partie du film ça ne rattrape pas le reste. Et si on lui retire ça, que reste-t-il au final du film ? Rien…

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les films à voir pour Halloween.

[Critique] Sucker Punch

[Critique] Le monde de Dory