[Critique] WACO

Créateur :

John Erick Dowdle & Drew Dowdle

Acteurs :

Michael Shannon (Gary Noesner)

Traylor Kitsch (Davod Koresh)

Andrea Riseborough (Judy Schneider)

John Leguizamo (Robert Rodriguez)

Rory Culkin (David Thibodeau

Melissa Benoist (Rachel Koresh)

Paul Sparks (Steve Schneider)

Après avoir attendu un peu avant de faire cette critique, je peux enfin vous dire clairement, la raison pour laquelle il faut que vous regardiez WACO.

Pour rappel, je ne suis pas une fan des séries/films (que ce soit à gros budgets ou petits budgets). Et j’avais peur qu’elle fasse partie de ceux qui me donnent l’eau à la bouche avec leurs fameux trailer. Hé bien, j’ai été grandement surprise. Mais vraiment ! Elle est devenue mon plaisir coupable lors de sa diffusion.

Je me suis laissée complètement emportée par le scénario. Pourtant, j’en demandais pas mal, étant donné que c’est un sujet assez difficile à exploiter à la télévision. Tout au long de ces 6 épisodes, je ne me suis pas ennuyé. Cela restait cohérent. En plus de cela, la tension montait au fur et à mesure que les épisodes passaient. L’intensité arrivait au début et à la fin, soit au milieu. Elle n’arrivait pas qu’à la fin, dans les 15 dernières minutes comme on voit souvent dans les séries et pendant les 30 autres minutes, c’est ennuyant lorsque ça arrive. Là, pas du tout. Je n’ai vraiment pas vu le temps passer. Je pense que pour cette série, 6 sont parfaits. 8 aurait été grandiose, mais c’est largement suffisant puisque tout était bien exploité. Ils ont pris des risques jusqu’au bout et ont été d’une grande créativité. Cette série avait le côté réel que j’attendais. On sent que dans cette version-ci, les showrunners Drew Dowdle et John Érick Dowdle voulaient surtout montrer le côté politique et famille dans cette version sectaire.

En ce qui concerne les acteurs et les personnages, j’étais sceptique au début en voyant le trailer. Je me suis dit que ça allait être quelque chose de simple, peut-être un script récité. Et en fait, au fur et à mesure des épisodes, ça n’était pas le cas. Je ne connaissais pas les acteurs à part Melissa Benoist. J’ai donc découvert Taylor Kitsch dans cette série. Et mon dieu, quel acteur de talent. Il mérite beaucoup de récompenses, j’espère qu’il en gagnera. Je l’ai tellement hais dans le rôle de David Koresh. J’avais presque l’impression que s’était le David dont on parlait dans les médias. J’ai aussi été très surprise par l’acteur Michael Shannon que j’ai pu voir dans le film oscarisé The Shape of Water. Je suivais déjà la série sans me rendre compte qu’il jouait dans le film. Le voir dans un autre rôle en même temps que le film diffusé au cinéma était bizarre et cool à la fois. Parce que j’ai pu voir deux facettes de lui. Son personnage a une bonne évolution et au final, on comprend mieux pourquoi. Le troisième acteur aussi qui m’a bluffé et ému a été Paul Sparks qui joue le rôle de Steve Scneider. Il a fait partie de ceux qui m’ont fait ressentir de la culpabilité pour les personnes manipulées par ce David. J’ai beaucoup aimé également John Leguizamo (Robert Rodriguez). J’ai eu un peu plus de mal avec les personnages des femmes, mais concrètement, elles joutaient très bien.

La musique est bien, suffisante pour marquer les moments les plus importants. Mais je ne pense pas qu’elle soit importante dans cette critique. Parce que ce qu’on va retenir dans cette série c’est surtout le scénario et le travail des acteurs.

Cette série me manque beaucoup aujourd’hui car il n’en existe pas beaucoup dans ce style. Après, ce n’est que mon avis personnel. Pour ce genre de série tiré d’histoire vraie, chacun a son propre ressenti.

NOTE : 18/20