[Critique] X-Files - Aux Frontières du Réel / 10x1 - My Struggle
X-Files – Aux
Frontières du Réel, une grande histoire d’amour et de famille. Tout a commencé
en l’an 1994. Cette série fut parmi les premières à me faire devenir sériephile.
Je ne pensais pas à cette époque-là, en dehors de Buffy et Amandine Malabul et
quelques séries que je regardais à ce moment-là. Je vais vous expliquer d’où m’est venue cette
envie de regarder cette série absolument géniale.
Lors de ses
premières diffusions en France, tous les samedis soirs, avec mes parents, nous
mettions automatiquement la 6 pour cette série. Ce fut l’une des séries qui
nous rapprochait le soir devant la télévision. C’était également une de celles
qui m’ont le plus fait faire des cauchemars, devenir phobique de créatures
comme les cafards. J’avais une peur quotidienne d’aller aux toilettes ou de me
coucher sans mes frères, il fallait que j’allume toutes les lumières de la
maison pour me rassurer.
À l’instar
de la peur, cette série m’intriguait aussi pour son originalité, son scénario
qui était cohérent et intrigant au fur et à mesure que nous avancions dans les
diffusions françaises. Le duo mythique de l’agent Scully et l’agent Mulder
étaient parfaits et étaient touchants. La scientifique qui ne croyait pas en
ces choses-là et trouvait un moyen de dissuader Mulder que tout était dû au
fruit de son imagination. L’agent Mulder
qui cherchait la vérité sur ses petits hommes venus d’ailleurs. Leur relation
nous faisait rêver. Chris Carter avait réussi à nous transporter dans son
univers totalement farfelu. J’aimais beaucoup aussi le côté alien, sans que l’on
soit forcément sûr que cela soit eux qui aient causé tous ses torts en dehors
du gouvernement américain, qui en savait beaucoup trop à mon goût.
Lorsque la
série s’arrêta après 9 saisons et 2 films, j’étais complètement déprimée. À l’époque,
nous ne savions pas pourquoi étant donné qu’il y avait moins de moyens que
maintenant. Internet n’était pas encore véritablement développé et les médias
ne s’intéressaient pas encore aux séries autant que maintenant. L’arrêt de
cette série montrait également que tout n’était pas éternel, que tout avait une
fin, même à la télévision. Un goût amer me restait encore dans la bouche, comme
si on m’avait retiré une partie de moi. Ça faisait partie de mon enfance. De
plus, j’avais l’impression que nous n’avions pas tout vue, quelque chose d’inachevé.
Quand Fox, la
chaine américaine annonça son grand retour en 2015 de la série, un vieux
souvenir s’est rouvert en moi, une part de nostalgie que j’avais laissée de
côté en attendant que cela se reproduise. Et aujourd’hui, le 25 janvier 2016,
plus de 10 ans plus tard, je redécouvre à nouveau cette série. Je ne rêve pas,
je replonge dans ses années, où^j’étais scotché devant M6. X-Files Revival est
là. Je ne pensais pas qu’au jour d’aujourd’hui, je ferais pour la première fois
un article sur cette série légendaire.
Commençons
par le début. Ce 10x1 appelé : My Struggle soit un véritable retour aux
sources. Dans ce premier épisode, il était important qu’il nous retrace l’histoire
déjà passée afin que le spectateur ne puisse ne pas être trop largué par la
suite, et qu’il ne soit pas obligé de revoir les anciennes saisons. Il est donc
évident que ce premier épisode soit né sous le signe de la nostalgie. Je ne
comprends pas pourquoi certains y ont vu un inconvénient. Le retour de X-Files
pue justement la nostalgie et c’était sûr que Chris Carter allait en jouer. En
revanche, ce que Chris a bien fait durant ce 10x1, c’est de ne pas miser que
sur la nostalgie des spectateurs, certes, mis à part des décorations, des
répliques, etc. Chris a su parfaitement poser les bases de cette nouvelle
saison. Nous avons de nouveaux personnages, une nouvelle intrigue, de nouveaux
moyens en ce qui concerne les effets spéciaux…
Les anciens
personnages restent eux-mêmes bien qu’ils aient pris quelques années de
plus. Ils arrivent au bon moment. Ils
ont les dialogues qui leur conviennent. Les nouveaux sont aussi exploités comme
il faut, ils donnent envie que l’on s’intéresse à eux. On sent que quelque
chose se prépare, car ils sont trop impliqués dans l’histoire. Pourquoi en
sont-ils arrivés là ? Que s’est-il passé durant toutes ses années ?
On voit que
Chris Carter maitrise son sujet, qu’il ne laisse rien au hasard. Qu’il exploite
au maximum ce qu’il connait et ce qu’il n’a pas encore pu faire il y a quelques
années, il en veut, il a envie de montrer au spectateur ce qu’il sait faire. Il
a envie de donner une issue favorable à cette série.
Néanmoins,
il est fort probable que certains n’accrochent pas à ce 10x1 pour les raisons
citées plus haut tel que la nostalgie légèrement omniprésente dedans, que l’on
retrouve des personnages agissant de la même façon que dans les anciennes
saisons, etc.…
En soi, cet
épisode est vraiment très bon et nous donne envie de voir la suite. Nous allons
pouvoir nous attacher à de nouveaux personnages, avoir de nouvelles intrigues,
du nouveau suspense et de l’action. Ce que montre cet épisode. Les bases ont été
posées correctement. Nous ne nous ennuyons pas.
J’ai trouvé
ça aussi intéressant d’avoir gardé au début ce générique qui m’avait tant
manqué, mais d’en avoir ajouté un autre pour montrer que nous étions en 2016 et
plus en 1994.
C’est un
réel plaisir de revoir l’équipe dix ans plus tard. Pari réussi en ce qui me
concerne.
Note :
4/5.
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